Les sanctions financières annoncées par les Etats-Unis envers la Russie pourraient avoir un impact considérable sur le marché automobile, et notamment sur Renault.
En effet, Renault est le numéro un auto en Russie, à travers notamment le contrôle (depuis 2017) d’Avtovaz (Lada). Depuis son entrée à son capital en 2008, le français a mis sur la table plus de 1,7 milliard d’euros dans ce constructeur. Avec les partenaires nippons Nissan et Mitsubishi, l’Alliance détient carrément 33,8% du marché russe. Contre 22,6% pour le Coréen Hyundai-Kia, 11,9% seulement pour le groupe Volkswagen.
La lourde dette d’Avtovaz a été contractée vis-à-vis des banques russes. Mais des sanctions risquent de sérieusement perturber les flux financiers. Celles-ci risquent aussi d’affaiblir sérieusement l’économie russe et donc le fragile marché auto local (+4,3% en 2021), dont dépend la santé d’Avtovaz. Cela ne ferait que rendre encore plus délicates les relations diplomatiques toujours compliquées de Renault avec la partenaire Rostec, l’agence gérant les participations de l’Etat russe notamment dans les hélicoptères et l’armement, qui détient une participation (de 32%) dans Avtovaz, une entreprise à laquelle est très attaché Vladimir Poutine.
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Source Newsletter PFA – Plateforme automobile