Durant la dernière journée du One Ocean Summit, tenu à Brest du mercredi 9 au vendredi 11 février, une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement se sont engagés à mieux protéger les océans, indispensable à la régulation du climat et riche en biodiversité, mais mis à mal par les activités humaines.
Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d’une coalition comptant les 27 Etats membres de l’UE et 13 autres pays pour conclure un traité ambitieux destiné à protéger la haute mer, qui n’est sous la juridiction d’aucun Etat. Des négociations pour un tel traité sont en cours, depuis 2018, sous l’égide de l’ONU, mais les discussions ont été interrompues par l’épidémie de Covid-19.
Jeudi, l’organisation de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) s’est engagée à ce qu’au moins 80% des fonds marins soient cartographiés d’ici 2030. Afin d’atteindre cet objectif, d’un coût de cinq milliards d’euros, trois axes sont envisagés : la mobilisation d’une flotte de 50 navires spécialement dédiée à la cartographie des fonds marins, l’intensification du recours au sonar sur navire autonome et la transmission par les gouvernements et les entreprises des données cartographiques dont ils disposent.